En mars 2023, Laurence Druon, conteuse du Collectif Un euro ne fait pas le printemps, et des bénévoles d’Energ’Y Citoyennes, ont animé un atelier d’invention collective pour imaginer un futur désirable pour l’année 2040.
A quoi ressemblera la France quand on aura réussi à diviser nos émissions de CO2 par 5 ?
On vous raconte tout ici !
Laurence Druon vous propose de revenir sur des expériences de création collective lors d’une soirée
le 5 juin à 20h au café ‘Le coup de pouce’, 21 rue Boucher de Perthes à Grenoble.
Qu’est ce qu’un atelier d’invention collective ?
Cet atelier a été réalisé avec le soutien de la Métropole de Grenoble. Lors de l’atelier, nous proposons des contraintes d’invention collective qui permettent de se projeter en 2040, dans un monde qui s’est mis au diapason de réformes écologiques et sociales radicales.
La séance s’est articulée autour de cette question :
«Et si, en 2040, en France, on avait réussi à diviser nos émissions de CO2 par 5 ?»
A quoi ressembleraient ces nouvelles existences désirables ? De quoi seraient faits nos petits et grands bonheurs ? Autour de quelles solidarités s’organiserait la vie quotidienne ? Y aurait-il de nouveaux métiers ? De nouvelles relations à la mobilité ? Comment ferions-nous pour partager des savoirs, des idées avec des humains de l’autre côté de la Terre ? Quelles relations développerions-nous avec les non-humains ? Quelle organisation autour de l’accès à l’énergie ? de l’accès aux ressources en général ?
L’atelier dure 2h30. Une courte introduction technique sur les émissions carbone est faite en début de séance pour donner quelques chiffres-clés avant de se lancer dans l’invention.
Il n’y a pas de pré-requis sinon l’envie de tenter l’aventure. Cet atelier était gratuit et ouvert à tous à partir de 10 ans et a rassemblé une vingtaine de participants. L’invention était collaborative, et principalement à l’oral. Alors quel est ce futur désirable que nos participants ont inventé ?
Extrait d’invention
Secret sur 2 roues
Place Grenette, printemps 2040. (…) Alix roule sa bosse du haut de ses 7 ans. (…) Il passe ses journées à de multiples travaux : de la bricole d’objets low-tech, au transport en vélo cargo, en passant par le transfert de denrées dans le réseau pneumatique de distribution alimentaire.
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Comme la plupart des habitants, Alix apprend à toucher à tout. Mais il a sa spécialité : l’élevage artisanal d’insectes et leur transformation en précieuses protéines. En 2040 la propriété immobilière est un lointain souvenir. Alix vit dans plusieurs habitats ouverts, et tourne régulièrement. Il est arrivé Place Grenette après une difficile migration climatique dans laquelle il a perdu ses parents.
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Madeleine a été nommée responsable des activités mécaniques de la ville. Elle est amenée dans ce cadre à conduire les quelques véhicules publiques motorisés destinés aux usages essentiels tels que la santé, les urgences, le transport de très lourdes charges. Elle partage ses soirées avec son cher Alix, qu’elle a adopté officiellement un beau jour de septembre dans la salle communale égayée d’un banquet d’insectes grillés.
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Cet article vous a intéressé ? N’hésitez pas à retrouver Laurence pour revenir sur des expériences de création collective le 5 juin à 20h au café ‘Le coup de pouce’, 21 rue Boucher de Perthes à Grenoble.