Quelle est l’origine des panneaux photovoltaïques utilisés sur nos installations ?
Les panneaux photovoltaïques de fabrication européennes sont prioritairement sélectionnés. Par exemple pour nos premières toitures, les panneaux viennent d’Allemagne et d’Europe de l’Est, nos études actuelles prévoient l’installation de panneaux italiens.
S’il est vrai que les entreprises européennes assemblent les cellules entre elles pour former les panneaux, l’ensemble de la fabrication de cellules photovoltaïque reste asiatique. Il faut néanmoins rappeler que les panneaux ne représentent que 20-25 % de la valeur d’une installation complète. Même si le panneau n’est pas local, 75 à 80 % de la valeur ajoutée va bénéficier à des entreprises locales, françaises ou européennes.
Il y a, par exemple, un gisement d’emplois important pour l’électronique et les câbles de protection, ainsi que les supports de pose, mais surtout pour le travail de conception, de réalisation et de maintenance qui, lui, n’est pas délocalisable.
Quelle est la durée de vie des panneaux photovoltaïques ?
De nos jours, les panneaux sont garantis pour avoir un rendement minimum de 90 % au bout de 25 années d’utilisation par rapport à l’état neuf. Leur espérance de vie dépasse 30 ans.
Combien d’année de production solaire faut-il pour compenser l’énergie nécessaire pour fabriquer un panneau ?
Pour qu’une énergie soit qualifiée de « renouvelable », elle se doit de produire beaucoup plus d’énergie que celle dont elle a besoin au cours de son cycle de vie.
Le « Temps de Retour Énergétique (TRE) » d’un moyen de production d’énergie correspond au ratio entre l’énergie totale consommée au cours de sa fabrication, de son transport, de son installation, de son recyclage et l’énergie produite annuellement.
Pour le photovoltaïque ce temps est de 2 à 3,3 ans, ramené au climat français. Cela signifie qu’un système photovoltaïque raccordé au réseau peut produire entre 10 et 30 fois l’énergie nécessaire à sa fabrication.
Est-ce que les panneaux photovoltaïques se recyclent ?
Les panneaux photovoltaïques peuvent produire de l’énergie pendant trente ans, mais en fin de vie ou si les modules sont endommagés et ne fonctionnent plus, les matériaux ne seront pas perdus.
Un panneau, c’est du verre, du silicium, un peu de métaux (cuivre, aluminium et argent). l’enjeu consiste principalement à séparer les éléments pour les réutiliser. Tout ceci permet donc un recyclage à plus de 96 % des panneaux, qui consiste principalement à séparer les éléments pour les réutiliser.
Aujourd’hui, la filière française est structurée autour d’un organisme agréé : PV Cycle, qui organise le recyclage dans tout l’hexagone.
Le recyclage des panneaux photovoltaïques est d’ailleurs une obligation européenne depuis 2012, que les fabricants doivent désormais prendre à leur charge. Energ’Y Citoyennes contribue au futur recyclage de ses propres panneaux en payant l’éco-participation inclue dans leur prix de vente.
Les panneaux solaires sont-ils très polluants ?
L’impact environnemental d’un panneau, puisque que son fonctionnement ne génère pas de nuisance particulière (il n’émet pas de CO2) concerne sa fabrication, son transport et son recyclage.
Pour les panneaux que l’on rencontre couramment sur le marché, l’énergie nécessaire à la fabrication et le démantèlement est négligeable par rapport à l’énergie produite au cours la durée de vie des panneaux.
La fabrication consiste à raffiner le silicium, qui sera ensuite cristallisé et monté en cellules photovoltaïques, cellules qui seront assemblées en panneaux. La partie la plus polluante en matière de gaz à effet de serre correspond au raffinage du silicium, nécessitant une consommation d’électricité importante.
Dès lors les émissions de CO2 liées à sa fabrication sont dépendantes du mix énergétique du pays producteur. En matière de risque chimique, comme beaucoup de procédés industriel, sa fabrication génère certains déchets à cause de l’intervention plus ou moins importante de composés chimiques. L’ensemble des déchets générés sont traités lors des étapes de fabrication.