Sur Quaix-en-Chartreuse
Le combustible bois est du granulé, fabriqué avec la sciure de la scierie « Bois du Dauphiné » au Cheylas (38), au sein même de la scierie.
On utilise donc un sous produit du bois, en circuit court (à moins de 30 km de Quaix-en-Chartreuse)
Pour les deux projets de Sassenage
Les deux projets sont alimentés en plaquettes forestières issus de filières locales. Ces plaquettes, livrées par l’entreprise ABSRA (qui regroupe plusieurs producteurs en Auvergne Rhône Alpes) sont un sous-produit de la coupe de bois pour d’autres usages.
En cumulé, les installations consommeront environ 500 tonnes de plaquettes par an, soit 0,25 % à peine de la consommation annuelle en Isère actuellement : autant dire que l’impact sur la filière reste des plus minimes.
D’une manière générale …
On ne plante ni ne coupe des arbres pour les broyer et alimenter des chaufferies !
La vocation d’un arbre coupé est du bois d’œuvre (planches, charpente, …) qui se vend cinq fois plus cher que pour des plaquettes forestières : aucun propriétaire forestier ne va destiner des grumes au bois énergie si elles sont de qualité suffisante pour du bois d’œuvre.
La plaquette forestière est issue des sous produits des coupes de bois (environ 15 %) ou lors de travaux d’entretien de la forêt.
Et dernier point, on n’utilise que 60 % de la croissance naturelle de la forêt française pour tous les usages du bois, et donc la forêt en métropole ne cesse d’augmenter : elle a doublé sa surface en 100 ans. On est donc très loin de déforester la France.
Et n’oublions pas qu’au moins 80 % du bois de construction en France est importé, essentiellement d’Europe ou Amérique du nord.