A Grenoble, ce sont trois toitures sur lesquelles notre Groupe de Travail Technique travaille d’arrache-pied pour atteindre notre objectif d’installation à l’automne 2019.
Sur le toit de la Belle !
Il y a pour commencer La Belle Electrique, bâtiment emblématique pour tous les grenoblois ! Quelle belle opportunité de pouvoir produire de l’électricité renouvelable locale sur le toit d’un tel bâtiment d’exception, et quel beau symbole !
Cela n’a pas été un long fleuve tranquille de pouvoir utiliser cette toiture terrasse à des fins de production d’électricité solaire. Il a fallu convaincre les architectes du bâtiment du bien-fondé de notre projet. Une fois cette étape franchie, il s’agit de ne pas « défigurer » cette 5ème façade et de respecter le projet architecturale.
Eh oui, la toiture de la Belle, ou sa 5ème façade, représente vue du ciel un homme avec tête, bras et jambes. Il nous faut conserver l’esthétique et la symétrie de cette façade avec la disposition de nos panneaux.
Cela nous a amené à de multiples discussions. Faire, défaire, refaire des propositions de calepinage – c’est à dire le plan d’implantation – et ajouter un système d’optimisation de la production, car l’orientation est-ouest requise par l’architecte n’est à la base pas optimale pour produire de l’électricité photovoltaïque.
Fin prêts pour la demande de raccordement
Nous passons donc à la dernière étape avant de pouvoir planifier les travaux : la demande de raccordement au gestionnaire du réseau électrique GEG.
Cette toiture sera notre 1ère toiture terrasse et également la 1ère d’une puissance de 100 kWc c’est-à-dire 650 m² de panneaux fournissant l’électricité (hors chauffage) à près de 45 foyers voisins !
Deux bâtiments techniques de la ville sur la ligne de départ
Les études structures sont encore en cours pour les deux autres toitures grenobloises de notre tranche 2 : le centre technique rue du Repos et La halle Balzac.
En effet, pour ces deux bâtiments il n’existe plus de trace documentant la résistance de la charpente. Des études structures sont donc nécessaires pour aller plus loin. Et c’est grâce au soutien obtenu auprès de la Région Auvergne-Rhône-Alpes que nous pouvons lancer ces études pour valider que les charpentes peuvent supporter le poids supplémentaire d’environ 18 kg par m².
Verdict attendu fin juin pour ces deux là !